Tourisme | Visa pour l'Ouganda

J 102

Quelques courses et clichés en ville (ici le « Ritz » comme vous ne l’avez jamais vu !), un peu de sport, et je reprends mes recherches pour organiser mes rencontres prochaines avec nos amis primates.

Le premier devis que j’ai reçu pour aller à la rencontre des chimpanzés de la forêt de Kibale est de… 1 600 euros pour 2 jours et 3 nuits, et pas dans les meilleures chambres du lodge que je cible. Même avec le transport compris, c’est plus du double du prix de ce que coûteraient les prestations si je pouvais les prendre directement 🙁

Gaston Mais en réfléchissant un peu et en me plongeant dans mes guides et cartes, je finis par avoir un éclair de lucidité : c’est au plus près du terrain qu’il faut chercher un tour operator pour m’aider, pas à Kampala !

Kabarole tours — http://kabaroletours.com/

De fait, je retrouve les coordonnées d’une agence qu’on m’avait recommandée lors de mon séjour à Fort Portal,
qui m’organise l’ensemble pour quasiment le même prix que ce que j’aurais payé en faisant tout moi-même.

Et n’oubliez pas surtout
#Kunduz #independentinvestigation #EvenWarHasRules

J 99

Ce week-end m’a donné des envies de reviens-y et je vais me renseigner à l’Uganda Wildlife Authority (UWA), qui est située juste à côté du bureau, sur les possibilités d’explorer d’autres parcs nationaux, puisque c’est l’UWA qui administre ces réserves.

Malheureusement cette organisation décrite dans tous les guides comme « incontournable » me donne plutôt l’impression de ne rien vouloir vendre aux voyageurs qui, comme moi, souhaitent organiser eux-mêmes leur itinéraire, sans passer par un tour operator.

Six bureaux, zéro clients, mais chaque fonctionnaire me renvoie chez son voisin, jusqu’à ce que j’atterrisse devant une personne occupée comme toutes les autres à surfer sur son téléphone mobile (j’exagère : il y en a une qui lit un roman…), mais qui ne trouve elle pas d’argument pour me renvoyer ailleurs. Je passe environ une demi heure assise devant elle, durant laquelle elle effectue un certain nombre de « tâches » personnelles tout en m’écoutant d’un derrière distrait, comme dirait mon père… Finalement elle n’arrive ni à trouver les coordonnées du lodge que je cherche ni à me dire comment je peux obtenir un permis pour aller passer une journée avec les chimpanzés près de ce même lodge. Je repars juste avec le prix du permis qu’il faut pour aller voir les gorilles dans le Sud Est du pays, mais pour l’hébergement et les autres conseils, elle ne me les donnera que lorsque je reviendrai avec l’argent pour le permis… Je crois que finalement je vais passer par un tour operator 🙁

Et n’oubliez pas surtout
#Kunduz #independentinvestigation #EvenWarHasRules

J 96

Bien qu’ayant eu un peu de mal à sortir de mon lit douillet, je profite encore de la piscine et de ce magnifique endroit avant de prendre le bus pour Kampala. Quelques longueurs suivies d’un bon petit-déjeuner, et je suis prête pour les quatre heures de route qui me ramènent en ville après ce merveilleux séjour.

Et n’oubliez pas surtout
#Kunduz #independentinvestigation #EvenWarHasRules

J 95

Je prolonge mon séjour pour profiter de cette faune extraordinaire et aller jusqu’aux chutes de Murchison : souvenez-vous… ‘African Queen‘, Hemingway…

Départ à 7 h en safari en Land Rover avec un guide jusqu’à Paraa. La piste commence dans la forêt, avec nombre d’arbres en travers, fruit des « blagues » des éléphants – qui le font exprès, m’indique le guide.

Puis nous arrivons dans la savane, et là c’est un vrai festival : girafes, buffles, éléphants, toutes sortes de biches et d’antilopes (‘kobs’, ‘hartebeests’, ‘oribis’, ‘waterbucks’), singes « patas » qui se tiennent debout sur leurs pattes arrières, babouins, phacochères, oiseaux tous plus colorés les uns que les autres…
…et puisque c’est mon jour de chance, le guide me propose un « bonus » : un de ses collègues lui a signalé, fait rarissime, un couple de lions. Ils se trouvent en dehors du circuit prévu mais il m’y emmène quand même, et nous ne sommes pas déçus du voyage, car nous les trouvons en pleine sieste… crapuleuse 😀

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J 54

Je pars de bon matin de Fort Portal pour aller visiter les grottes d’Amabere avec James, un très bon guide qui me dit avec un beau talent de conteur la légende associée à ces grottes, digne d’un livret d’opéra (voir ci-dessous).

Nous grimpons ensuite une colline bien raide en haut de laquelle on peut découvrir à 360° le lac Kigere (400 m de profondeur), le lac Niabykere (paradis des grenouilles), le lac Saka, et le début de la chaîne montagneuse du Rwenzori (qu’on voit très peu car le temps est couvert).

Ces lacs se sont formés dans des « cratères d’explosion », c’est-à-dire des volcans qui ont provoqué de très violentes explosions il y a… 10 000 ans environ, mais n’ont pas formé de monticule.

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J 53

Après un copieux petit-déjeuner (tout est fait maison), je pars me promener en ville.

Les élections ont lieu l’année prochaine et la campagne bat déjà son plein, avec dans le camp des « jaunes » (National Resistance Movement) le président en place depuis 29 ans qui brigue un sixième mandat, et de l’autre côté les « bleus » (Forum for Democratic Change), principaux opposants depuis les élections de 2001.
Bon, inutile de vous dire que beaucoup de gens pensent déjà connaître le résultat.

J’entends et je vois une fanfare devant la mosqué : c’est un mariage. Les véhicules divers et variés se suivent — aussi chargés que le vendeur de bananes plantains — et enrubannés de rose.

J 52

Je termine ma journée de travail à Fort Portal, à 75 km de route au Sud de Kamwenge (ou plutôt de piste, car la route est en cours de construction depuis… « on dit pas », mais ça avance quand même !).

J’ai trouvé un charmant petit hôtel tenu par des néerlandais, le « Dutchess« , qui ne paye pas de mine de l’extérieur mais qui est un vrai petit cocon une fois qu’on est dedans. Et surtout la nourriture et le vin (d’Afrique du Sud) y sont excellents et le personnel charmant. Plus prosaïquement, il y a toujours de l’eau chaude
et du Wifi. Tout ça pour 25 euros par jour : c’est la « fête » 🙂

J 47

Tour du « Bigodi Wetland Sanctuary » avec un guide de la KAFRED, une organisation communautaire qui protège l’environnement et mène aussi des projets de santé, d’éducation et de développement économique grâce aux revenus issus du tourisme. Ils ont par exemple installé récemment un point d’eau courante et construit deux écoles pour les nombreux enfants du village, qui en ont bien besoin.

La promenade de trois heures environ offre un panorama extrêmement varié : forêts, marécages, prairies, et plantations de thés qui se développent afin de remplacer les plantations de maïs et autres cultures qui sont régulièrement dévastées par les babouins. Nous rencontrons bon nombre de ces derniers, et bien sûr beaucoup d’oiseaux et quelques autres singes, mais assez haut planqués.

J 46

Mes nouveaux amis les singes m’attendent dès mon « Wake up call » du matin (tasse de thé déposée par le personnel devant votre tente à l’heure de votre choix avec un « Good morning, how are you? How was your night? »).

Tout ça est nettement plus agréable que la sonnerie du réveil !

Je suis complètement fascinée par ces animaux — je peux les regarder des heures sauter d’arbre en arbre, manger les feuilles, se gratouiller, se papouiller, les petits accrochés au ventre de leur mère pour les « grands sauts » mais s’essayant à des petits sauts le reste du temps, en se cassant parfois la figure (sans se faire mal car leur mère les rattrape toujours d’une manière ou d’une autre).

005 — J’ai cru qu’il allait finir le buisson

J 45

En fin de journée, départ pour la forêt de Kibale, dans le parc national du même nom, qui s’étend aux frontières de trois comtés : Kamwenge, Kabarole et Kasese.

J’ai loué une « non self contained safari tent » pour le week-end. C’est-à-dire une grande tente très rigide sous auvent monté sur une chape de ciment, avec un vrai lit à l’intérieur. Les douches et wc sont à l’extérieur mais plutôt luxueux pour un « camping »
(eau chaude à volonté, entretien et propreté exemplaires) .
J’adore le concept !

004 — Ici pas de baldaquin, la tente fait moustiquaire