J 140

K057

Et nous voilà repartis pour Kampala, et comme souvent nous faisons quelques emplettes en route. Aujourd’hui ce sont des sacs de charbon, qui sont huit fois moins cher ici qu’à la capitale.

Encore faut-il savoir les choisir, m’explique mon chauffeur, car la qualité dépend beaucoup du bois utilisé, et si tous les sacs se ressemblent, tous n’ont pas le même contenu. Les palabres prennent donc un bon moment, jusqu’à ce qu’on finisse par charger sous le regard pépère des vaches, et non sans difficulté… mais les gars ont plus d’un tour dans leurs sacs !


J 139

Je continue mes visites terrains à Kitgum avec Richard. Nous commençons par les officiels de la ville, puis partons voir le futur site de traitement avec l’entreprise qui a été choisie par Water For People pour réaliser les travaux.

31A_Kitgum Town Council Cesspool truck 2

Ce site est vraiment très attendu car l’installation de traitement la plus proche est à plus de 100 km, ce qui fait que pour l’instant le contenu des fosses est juste transféré ici et là, dans des puits fermés, voire parfois simplement balancé dans la nature, y compris par le camion de collecte de la mairie…

Je rencontre aussi Patrick, le directeur administratif et financier de l’APSEDEC (voir J 137), passionnant et très investi dans sa mission de créer une économie aussi durable que possible dans la région.


J 138

A Sunday in Kitgum…

Après une nuit sans sommeil, nous avons donc changé d’hôtel pour atterrir au « Little Palace »,  la voiture est passée au lavage, et j’ai mis un écriteau devant ma chambre — « Customer sleeping » — qui a plutôt bien fonctionné…

Bien sûr il y a toujours de petits détails d’aménagement intérieur à revoir : ici les peintures sont neuves et l’endroit parfaitement bien entretenu, ce qui est rarissime — en revanche il faut entrer dans la douche avant de pouvoir faire quoique ce soit dans la salle de bain… et faire gaffe où on met les pieds lorsqu’on se brosse les dents 😀

A part ça la vie de Kitgum continue, dans un pétard sans nom, dont j’arrive à malgré tout à m’éloigner pour photographier quelques scènes d’une vie quotidienne plus paisible…


J 137

K017

A notre bureau de Kitgum, je retrouve Richard, un ingénieur de Water For People qui supervise nos programmes sur place, ainsi que Michael, de l’Acholi Private Sector Development Company. L’APSEDEC, comme on l’appelle, est une émanation du Programme des Nations Unies pour le Développement en Ouganda, spécialisée dans le business development et la formation des populations locales, avec laquelle nous avons noué un partenariat afin de développer nos actions dans la région.

Nous allons d’abord rencontrer David, un maçon qui a démarré depuis peu avec nous un commerce de vente et d’installation de « SaTo Pans » dans et autour de son village.

Il est malin car il a volontairement laissé une de ses toilettes en l’état pour que les prospects puissent juger par eux-même de la différence — y compris olfactive — et je vous assure que c’est tout à fait convaincant !

Nous partons ensuite chez un utilisateur : un médecin dont la maisonnée ne rassemble pas moins de 13 personnes. Il est évidemment très attentif à tout ce qui concerne l’hygiène, et a non seulement fait installer un SaTo Pan, mais aussi une connexion d’eau potable chez lui.


J 136

Départ pour Kitgum, dans le « Grand Nord ». Quatre heures de
route et trois heures de piste qui vont me mener dans ce district plutôt défavorisé où nous développons également des projets d’assainissement, avec plus que jamais l’objectif d’améliorer les conditions sanitaires, mais aussi de favoriser l’économie et les emplois dans ce secteur.

A notre arrivée, le pickup tout neuf dédié à nos activités assainissement (le « Team-Poo car ») a changé de couleur. Cela dit la pluie ne fait pas de mal ici, car contrairement à la France, dans le Nord il fait chaud, très chaud !

L’hôtel n’est pas génial, et surtout il fait aussi discothèque toute la nuit, avec comme toujours ici un niveau sonore qui dépasse « l’entendement ». Bon, tant pis, on en trouvera un autre demain !


Je constate aussi aujourd’hui avec plaisir que chez moi l’hommage national a généré autant de « soutien » que de créativité…

Pensées pour Paris