Dernier week-end dans mon hôtel préféré à Kampala, la « Villa Kololo », avant de partir pour Kamwenge lundi. J’en profite pour vous faire faire le tour du propriétaire, car l’endroit est unique : un hôtel/boutique, ou la plupart des meubles sont à vendre (ils sont évidemment remplacés par d’autres, au fur et à mesure). Original, non ?
Catégorie : Kampala
J 22
Ce matin la lumière est comme souvent très belle. Les employées de la « Kampala Capital City Authority » (KCCA) nettoient comme tous les jours les rues, et cela me fait repenser à la mission que nous avons effectuée il y a tout juste un an avec Aquassistance dans un autre quartier de Kampala, Kireka, malheureusement beaucoup moins bien équipé en services de traitement des déchets.
Vous remarquerez au passage la route à deux voies devenue à cette heure une route à trois voies, dont une à double sens 🙂
J 20
Rentrant à l’hôtel à l’heure du déjeuner pour récupérer une connexion Internet (notre serveur n’a visiblement pas aimé la panne d’électricité de vendredi), je ne peux résister à un arrêt-déjeuner en terrasse au Café Javas. Comme d’habitude, je n’arriverai pas à finir mon assiette, mais j’ai quand même mangé trois de ces bonnes brochettes sur les quatre !
Et maintenant que je vous ai mis en appétit, voici enfin la solution tant attendue par les trois grâces qui ont essayé de trouver la réponse, et qui auront donc droit toutes les trois
à un prix 🙂
Et non, nous ne testons pas des modèles d’escarpins dans le jardin, mais des objets beaucoup moins futiles !
J 19
En ce dimanche, un peu de « courrier » (qui ira plus vite que par la poste) à la terrasse de l’hôtel. Vous remarquerez le système de mise à niveau des tables à manivelle intégrée ! En fait ici tous les meubles et objets sont anciens — d’où une déco plutôt réussie.
En sortant je tombe sur un spectacle un peu étrange : deux personnes en civil sont en train de photographier (?) je ne sais trop quoi. Radars ? Géomètres ? Il va falloir que je me renseigne !
J 16
Mes collègues me disent que j’ai fait des progrès pour traverser… Pourtant quand on est parisienne, on sait un peu faire, mais le problème ici, c’est qu’il n’y a pas de feux rouges, comme dans beaucoup d’autres villes d’Afrique et d’Asie. Alors on calcule : vitesse de la voiture, dos d’ânes ou non à proximité (ça les ralentit et nous permet de gagner quelques secondes)…
Aux heures de pointe, quelques policiers s’aventurent à réguler tant bien que mal la circulation. Mais eux aussi sont imprévisibles : ce n’est pas parce que vous êtes en train de traverser à un carrefour qu’ils ne vont pas soudain faire repartir les voitures…
Ah oui, j’oubliais : ils roulent à gauche.
Enfin bref, serre les fesses et… traverse !
J 12
C’est dimanche et donc pas d’embouteillages en ville. J’en profite pour visiter l’ancien palais royal, d’où le roi du Buganda Mutesa II fut chassé par Obote en 1966, et où l’armée d’Idi Amin s’installa, y construisant notamment cinq cellules communes dans un tunnel où furent emprisonnés et exécutés nombre d’intellectuels et opposants dans les années 70.
Plus sympathique, la cathédrale de Namirembe qui surplombe la ville, et où l’office est en cours en ce dimanche matin (les enfants y assistent mais ont le droit de prendre l’air…)
J 11
Dans ce restau/bar indien près de mon hôtel, je peux prendre mon petit-déjeuner à deux heures de l’après-midi, et sous la tente, s’il-vous-plaît ! On peut aussi y fumer la shisha — mais pour moi ce n’est pas l’heure 🙂
J 7
Histoires de boda bodas
Les « boda bodas » sont ces motos sur lesquelles j’ai la formelle interdiction de monter. Comme les voitures, ils ne voient pas les piétons, donc c »est à peu près aussi dangereux d’être dessus que de marcher à proximité. Et puis voilà que depuis que je circule pas mal à pied, je m’aperçois qu’ils prennent aussi les trottoirs à certains endroits, toujours sans voir les piétons. Aujourd’hui j’ai mené mon enquête — prudemment depuis le talus, qui devient du coup mon « trottoir » — et j’ai enfin compris : partout où il y a des dos d’âne sur la route, les boda bodas (et certaines voitures de temps en temps) les contournent en utilisant le trottoir — sauf si le trottoir est plus haut à escalader que le dos d’âne…
La démonstration en quelques images prises à quelques secondes d’intervalle (vous remarquerez que ce sont trois boda bodas différents) :
En face de mon hôtel en revanche, ça ne rigole plus avec les boda bodas 😉
J 6
Ma « cantine » du midi : ça a pas l’air mais c’est tout à fait bon, et surtout en hauteur, ce qui évite que la fumée des voitures et des motos (boda bodas) n’arrive directement dans l’assiette !
Pour tout dire l’un des ingénieurs avait peur que je n’aie plus faim, après qu’il m’ait fait partager l’expérience qu’il est de train de mener sur l’utilisation des chenilles et des vers de terre nettoyeurs de matières fécales. Mais no problem car ces petites bêtes dévorent aussi les odeurs 😀
J 5
Je démarre la journée avec un petit déj. tardif, suivi de…
deux heures dans une salle de gym repérée hier. Matériel flambant neuf, locaux super agréables, et propreté et température ambiante largement mieux que dans mon Club Med Gym.
Puis un peu de lecture, mails, etc. — un dimanche tranquille en somme, afin d’être d’attaque pour la semaine à venir !