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020A021Ici aussi c’est la rentrée, mais les vacances n’ont duré que trois semaines. Autre spécificité, les écoles ouvrent à six heures du matin, même si les cours commencent plus tard, afin de permettre aux parents d’accompagner les enfants avant de rejoindre leur lieu de travail (quitte à « charger » deux ou trois gosses sur un seul « boda »).

Quant à moi je termine ma journée de travail devant un saumon poché et un verre de Chardonnay (toujours l’Afrique du Sud). Et là petite surprise, dans ce restau qui a l’air tout à fait « normal » par ailleurs : on m’indique que les toilettes sont… dans le parking ! Comme quoi je suis loin d’en avoir fini avec mes découvertes 🙂

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J 62

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© 2015 C. Chamarat

Je retrouve avec plaisir mes collègues de Kampala, et en particulier mes amis les « shit men » (voir J10, J13, J15, J23), toujours occupés par leurs expériences, visiblement fructueuses puisque les visiteurs se pressent pour assister à diverses démonstrations (ici une machine pour séparer la partie liquide des fosses septiques du reste de la matière).

Dewatering machine

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© 2015 C. Chamarat

Comme toujours le dimanche, j’en profite pour me balader à pied (les autres jours c’est difficile d’en profiter à cause du bruit et de la pollution). Il fait un temps merveilleux et je pousse jusqu’au « Garden City Mall », où je trouve… un casino !
Bon, ce n’était pas vraiment cela que j’étais venue chercher, mais la photo vaut le détour !

DSCN2161Assez insolite également, le golf
(ou n’importe qui peut entrer, à ses risques et périls…) Et au bord, les jardineries, très nombreuses à Kampala : déplanter ici pour faire un golf et replanter là-bas pour faire un jardin…

 

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© 2015 C. Chamarat

J’ai pris un hôtel près du bureau, et donc dans un quartier que je connais déjà et que j’aime bien car il est très mélangé : pas mal d’expats mais pratiquement pas de touristes, beaucoup d’ougandais et d’indiens. Je peux aussi m’y balader le soir en sécurité, ce qui est assez appréciable vu que la nuit ici tombe à 19 heures.

Je retrouve le ballet des klaxons et des bodas bodas (qui m’appellent soit « sister » soit « mama », selon les références de chacun…), avec leurs chargements divers et variés !

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Côté logement, j’ai dû comme souvent (et comme partout ailleurs dans le monde) batailler un peu pour avoir une bonne chambre, mais je suis maintenant parfaitement bien installée.

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Il faut juste que je signale quand je rentre afin qu’on me branche le Wifi car tout ici fonctionne à la minute ou au Giga. Je repense à mes années chez Orange et me dis que vu le nombre d’antennes et de points d’accès au km2 on pourrait certainement faire mieux, mais l’opérateur venant de jeter l’éponge en Ouganda, je me dis aussi qu’il a probablement ses raisons !

J 59

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© 2015 C. Chamarat

Nous partons à l’aube pour Kampala où j’ai des réunions la semaine prochaine. Et puis cela va me permettre de retrouver mes autres collègues et de faire quelques emplettes et petits repas un peu plus variés 🙂

En route nous faisons un stop pour prendre un bon gros « petit » déjeuner, et notre chauffeur en profite pour vérifier que le pick up ne chauffe pas trop. Les Toyotas (c’est-à-dire 90 % des véhicules) sont costauds mais souffrent quand même beaucoup avec la piste et les dos d’ânes tous les 500 m ou presque.

Arrivés en ville, je me réhabitue à traverser les rues sans me faire aplatir (j’ai beaucoup perdu en entraînement), et comme prévu je m’offre un petit menu d’exception: saumon fumé, toasts et Chardonnay d’Afrique du Sud !

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J 41

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© 2015 C. Chamarat

Une matinée à travailler au bord de la piscine avant de reprendre la route, et nous voilà cinq heures plus tard de retour à Kamwenge.

Entretemps mon téléphone local a rendu l’âme et ce soir il n’y a plus d’eau dans ma salle de bain (c’est quand même un comble, non ???) —
l’aventure c’est l’aventure 🙂

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J 40

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© 2015 C. Chamarat

Marche de quatre heures aller-retour aujourd’hui jusqu’en haut de la colline (celle que vous voyez au fond sur cette photo). Cela n’est possible qu’un dimanche car le reste du temps il y a vraiment trop de circulation.

Au fur et à mesure que j’avance, l’ambiance devient plus calme, et les maisons plus luxueuses. Le panorama d’en haut est magnifique, et en cette belle journée on voit jusqu’à la baie de Murchison (lac Victoria).

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© 2015 C. Chamarat

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© 2015 C. Chamarat

 

A038A036A035J’aperçois également les réservoirs de « Tank hill », mais impossible d’approcher plus avant car l’entrée est interdite au public.

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© 2015 C. Chamarat

Et pour me restaurer, je fais un stop au « Caffè Roma », car comme souvent lorsque je suis à l’étranger, les cuisiniers italiens sont mes meilleurs amis !

 

J 39

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© 2015 C. Chamarat

N’ayant pas besoin d’être près du bureau ce week-end, j’ai suivi les conseils de notre chauffeur et suis partie m’installer au Sud de la ville (notre bureau se trouve au Nord), dans le quartier de Muyenga, également appelé « Tank Hill », car c’est là que se trouvent… les réservoirs d’eau : on n’échappe pas à son destin !…

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© 2015 C. Chamarat

Je fuis comme d’habitude les grands hôtels plein de « Muzungus » (que je traduis par « petits blancs », allez savoir pourquoi…), auxquels je préfère les ambiances « lodge » — voire « loft » !

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A027Et ça  c’est pour le QUIZZ du jour (plus facile que le dernier)

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© 2015 C. Chamarat

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© 2015 C. Chamarat

Le restau (belge – gloups !) est vraiment passable, en revanche le cadre est agréable et ils ont aussi une chaîne de pâtisserie, ce qui donne un beau spectacle au petit-déjeuner, et pour le coup le pain est vraiment bon 🙂

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© 2015 C. Chamarat

Direction Kampala, en passant par la magnifique forêt de Kibale, où j’ai bien l’intention d’aller passer un week-end, notamment pour y voir les chimpanzés.

DSCN1751Nous nous arrêtons en route dans un village pour faire provisions de légumes et de bananes, et notre chauffeur arrive grâce à sa grande expérience à tout faire rentrer dans le pick up !

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DSCN1748DSCN1750Le boucher…

…et le boulanger — qui tient parfaitement sur sa boda boda avec tout son chargement — sont là également, mais nous sommes nous aussi déjà assez chargés comme cela 🙂

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J 26

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© 2015 C. Chamarat

Et c’est reparti pour deux heures à refaire les bagages (pour les sceptiques, je vous rappelle que tout mon bazar tient toujours dans mon sac, ma valise et mon petit sac à dos !).

Je vais laisser un peu à regret mon « Kololo home » mais bon, faudrait voir à pas s’encroûter non plus 🙂

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© 2015 C. Chamarat

 

Un petit « break » pour déjeuner au Café Javas, et là je m’aperçois que j’ai oublié de prendre mon portefeuille. Très gênée, je promets de repasser payer ma note, à quoi le garçon me répond que ce n’est pas la peine : le déjeuner m’est offert par la maison… En voilà qui n’ont pas besoin de faire de séminaires pour apprendre ce qu’est un client 🙂