Contrairement à ce que vous pourriez penser, nous n’élevons pas des poules au bureau pour les manger ou pour faire des omelettes. Ce sont mes amis de « Team Poo » qui les utilisent dans le cadre de leur projet d’élevage des « Black soldier flies » (Hermetia Illucens, ou « mouches noires » en français).
Les larves des femelles « BSF » se développent en consommant des déchets. Riches en protéines, elles peuvent elles-mêmes servir ensuite — « natures » ou séchées et pasteurisées — à nourrir les poules à un prix bien inférieur à celui du maïs, et sans danger pour ces dernières ni pour les consommateurs finaux. Nos poules n’ont donc rien à craindre : on ne va pas les manger, mais les nourrir ! Prochaine étape, un élevage grandeur nature à Kampala.
Ah oui, j’oubliais : les larves peuvent également servir à nourrir les poissons, mais on n’a pas encore installé d’aquarium dans le jardin 🙂
Et n’oubliez pas surtout
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