Je prolonge mon séjour pour profiter de cette faune extraordinaire et aller jusqu’aux chutes de Murchison : souvenez-vous… ‘African Queen‘, Hemingway…
Départ à 7 h en safari en Land Rover avec un guide jusqu’à Paraa. La piste commence dans la forêt, avec nombre d’arbres en travers, fruit des « blagues » des éléphants – qui le font exprès, m’indique le guide.
Puis nous arrivons dans la savane, et là c’est un vrai festival : girafes, buffles, éléphants, toutes sortes de biches et d’antilopes (‘kobs’, ‘hartebeests’, ‘oribis’, ‘waterbucks’), singes « patas » qui se tiennent debout sur leurs pattes arrières, babouins, phacochères, oiseaux tous plus colorés les uns que les autres…
…et puisque c’est mon jour de chance, le guide me propose un « bonus » : un de ses collègues lui a signalé, fait rarissime, un couple de lions. Ils se trouvent en dehors du circuit prévu mais il m’y emmène quand même, et nous ne sommes pas déçus du voyage, car nous les trouvons en pleine sieste… crapuleuse 😀
Déjeuner au « Paraa lodge » (beaucoup moins sympa que le « Chobe lodge » : je deviens exigeante !), et en route pour une promenade d’une heure et demie sur l’African Queen (what else…) jusqu’au bas des chutes de Murchison : là encore la faune est nombreuse et le guide du bateau nous en parle à merveille.
Seule ombre au tableau, la pollution du Nil, qui s’étend à perte de vue.
Le bateau me dépose au bas du sentier qui conduit en haut des chutes. De son côté, mon guide a pris le ferry avec le Land pour me rejoindre au sommet. A bord , un bus d’écoliers, tout à fait ravis par cette expédition.
Montée en haut des chutes, qui sont selon le guide d’une force moyenne à cette époque : personnellement je trouve que ce n’est déjà pas mal, et vous 🙂 ?
Nous redescendons avec le Land jusqu’au ferry, non sans encombres car une partie de la piste est en travaux,
et les ouvriers ont eu la mauvaise idée de remuer la terre avant la pluie. Deux camions sont embourbés sur le bas côté, et n’arrivent à sortir que grâce à l’intervention d’une pelleteuse qui les pousse aux fesses sans plus de façons !
Quant à nous, nous « naviguons » dans deux mètres de glaise pendant quelques kilomètres, et je ne regrette décidément pas d’avoir pris un guide et un véhicule du parc, ce qui me permet de sortir de là lentement mais sûrement.
Après le bouillonnement des chutes, le calme du Nil au crépuscule, le ferry de 19 h qui décharge une pelleteuse dont je connais désormais l’utilité, et la route du retour sous un orage impressionnant. Il pleut jusque dans la voiture et je finis le voyage emmitouflée dans mon gore tex et dans une couverture !
Arrivée au Chobe lodge à 22 heures, dîner rapide, douche indispensable pour retirer les quelques centimètres de latérite dont je suis couverte des pieds à la tête…
il va faire bon sous la moustiquaire 😀 !
Et n’oubliez pas surtout
#Kunduz #independentinvestigation #EvenWarHasRules