juillet, 2015 | Visa pour l'Ouganda

J 24

Journée studieuse pour tous car depuis hier nous sommes dans la préparation du plan opérationnel pour l’année prochaine (ici la clôture a lieu en septembre), ce qui va d’ailleurs beaucoup m’aider à travailler sur le plan de communication.

Cela n’empêche pas l’équipe de garder le sourire…

…et de faire une belle surprise à notre Directrice dont c’est l’anniversaire,

et à notre assistance Finance et Administration qui part en congé maternité ce soir (pour accoucher la semaine prochaine — ces filles ont la pêche !)

J 23

Retour sur le terrain et visite chez cet entrepreneur qui le premier a su fabriquer les pièces de notre fameuse DuraSan (cf. J 13 pour ceux qui n’ont pas suivi le cours…).

Mon collègue Osbert, qui est aussi mon professeur sur le sujet assainissement 🙂 m’emmène également voir une station de traitement pilote des effluents des fosses septiques qu’il a montée et testée avec ses équipes — pilote réussi puisque deux stations grandeur nature issues de ce pilote sont en cours de construction et qu’il n’existe aujourd’hui aucune autre installation de ce type dans le pays (et inodore, comme les « Tiger worms toilets » du J 15).

Ces gars sont très forts et j’espère bien réussir avec eux à mieux faire connaître leur innovations, en Ouganda et ailleurs !

J 22

Ce matin la lumière est comme souvent très belle. Les employées de la « Kampala Capital City Authority » (KCCA) nettoient comme tous les jours les rues, et cela me fait repenser à la mission que nous avons effectuée il y a tout juste un an avec Aquassistance dans un autre quartier de Kampala, Kireka, malheureusement beaucoup moins bien équipé en services de traitement des déchets.

Vous remarquerez au passage la route à deux voies devenue à cette heure une route à trois voies, dont une à double sens 🙂

J 21

La journée ne commence pas très bien puisque nous n’avons plus de réseau alors que nous sommes censés travailler sur notre nouveau blog pour mettre en avant nos activités dans l’assainissement.

Je décide malgré tout de suivre à la lettre le conseil de ma jolie petite tasse rouge : « Don’t be a morning grumpy » 🙂 tout en sirotant un excellent thé dans mon autre tasse fétiche: celle offerte à mon départ par mes collègues (et choisie par mes anciennes collaboratrices, qui connaissent bien mes habitudes !)…

…et j’ai bien raison d’espérer, car grâce au responsable de nos SI qui est en train de veiller pour nous à Denver (il est plus de minuit là-bas), notre réseau est à nouveau en état de fonctionnement et nous nous mettons au boulot — en mangeant de délicieux croissants que j’a achetés en venant (il doit y avoir un pâtissier qui a une bonne recette dans le coin, car les croissants sont largement aussi bons ici qu’à Paris !).

J 20

Rentrant à l’hôtel à l’heure du déjeuner pour récupérer une connexion Internet (notre serveur n’a visiblement pas aimé la panne d’électricité de vendredi), je ne peux résister à un arrêt-déjeuner en terrasse au Café Javas. Comme d’habitude, je n’arriverai pas à finir mon assiette, mais j’ai quand même mangé trois de ces bonnes brochettes sur les quatre !

Et maintenant que je vous ai mis en appétit, voici enfin la solution tant attendue par les trois grâces qui ont essayé de trouver la réponse, et qui auront donc droit toutes les trois
à un prix 🙂

Et non, nous ne testons pas des modèles d’escarpins dans le jardin, mais des objets beaucoup moins futiles !

J 19

En ce dimanche, un peu de « courrier » (qui ira plus vite que par la poste) à la terrasse de l’hôtel. Vous remarquerez le système de mise à niveau des tables à manivelle intégrée ! En fait ici tous les meubles et objets sont anciens — d’où une déco plutôt réussie.

En sortant je tombe sur un spectacle un peu étrange : deux personnes en civil sont en train de photographier (?) je ne sais trop quoi. Radars ? Géomètres ? Il va falloir que je me renseigne !

J 18

Suite au quiz d’hier : est-ce que cela vous aide un peu — ou pas ? (le gagnant aura droit à un souvenir d’artisanat local — et en général c’est assez joli).

A part ça je dois avouer que je reste très occidentale : la preuve, j’achète un paquet de coton de forme cylindrique, en pensant qu’il contient forcément des disques à démaquiller… et voilà le résultat 🙂

Enfin, le coton est d’excellente qualité, ce qui reste le principal !

J 17

Dans le jardin de notre bureau se trouve une petite machine fort utile qui nous a aujourd’hui permis d’avoir de l’électricité en continu. En fait je ne m’étais jamais aperçue qu’il y avait des coupures d’électricité en Ouganda, car le générateur est largement utilisé.

Notre jardin est aussi une véritable vitrine des innovations issues de la recherche de Water For People en Ouganda, notamment en ce qui concerne les activités d’assainissement

Pour ceux que le sujet intéresse, vous en saurez bientôt plus grâce au nouveau blog que nous sommes en train de construire avec les équipes. En attendant, un petit quizz : à quoi sert l’objet ci-dessous ?…

J 16

Mes collègues me disent que j’ai fait des progrès pour traverser… Pourtant quand on est parisienne, on sait un peu faire, mais le problème ici, c’est qu’il n’y a pas de feux rouges, comme dans beaucoup d’autres villes d’Afrique et d’Asie. Alors on calcule : vitesse de la voiture, dos d’ânes ou non à proximité (ça les ralentit et nous permet de gagner quelques secondes)…

Aux heures de pointe, quelques policiers s’aventurent à réguler tant bien que mal la circulation. Mais eux aussi sont imprévisibles : ce n’est pas parce que vous êtes en train de traverser à un carrefour qu’ils ne vont pas soudain faire repartir les voitures…

Ah oui, j’oubliais : ils roulent à gauche.
Enfin bref, serre les fesses et… traverse !

J 15

Et nous voilà repartis, cette fois-ci à Mukono, pas très loin de Kampala, pour continuer notre tour des toilettes à travers le district 🙂

Dans ce village, Water For People et l’Advanced Technology Center (ATC) ont installé 10 « DuraSan » (cf. J 13) un peu particuliers : le nettoyage des fosses septiques est fait par… des vers de terre, surnommés « Tiger worms ».

Et bien il faut le voir (et le sentir) pour le croire : mon collègue soulève la dalle et… oh miracle…

…zéro odeur, et il ne reste effectivement plus que du compost !